Graphique FMI prévisions de croissance du PIB 2025 : Afrique subsaharienne 4 %, au-dessus de la moyenne mondiale (3 %).

FMI : L’économie de l’Afrique subsaharienne devrait croître de 4,0 % en 2025, augmentant sa production de 3,6 milliards de dollars

Selon le FMI, l’Afrique subsaharienne devrait croître de 4 % en 2025, ajoutant 3,6 milliards $ à son PIB, au-dessus de la moyenne mondiale.

 

Le Fonds monétaire international (FMI) a publié son rapport de juillet 2025 sur l’économie mondiale. Pour l’Afrique, les perspectives sont prudemment optimistes.

Malgré les vents contraires mondiaux, l’Afrique subsaharienne devrait afficher une croissance plus forte que prévu.

Cela envoie un signal clair aux dirigeants d’entreprise et aux investisseurs : les fondamentaux économiques de la région restent intacts.

Prévisions actualisées pour l’Afrique : données clés

Selon le FMI :

  • Le PIB de l’Afrique subsaharienne devrait croître de 4,0 % en 2025 (révisé à la hausse de 0,2 point de pourcentage par rapport à avril 2025).
  • La croissance s’accélérera encore pour atteindre 4,3 % en 2026 (en hausse de 0,1 point de pourcentage).
  • Ces révisions ajoutent 3,6 milliards de dollars de production à l’économie de la région en 2025 seulement.

Par rapport aux projections mondiales :

  • Le PIB mondial devrait augmenter de 3,0 % en 2025 et de 3,1 % en 2026.
  • Les marchés émergents et les économies en développement devraient connaître une croissance de 4,1 % en 2025 et de 4,0 % en 2026.
  • La croissance de l’Afrique subsaharienne dépasse la moyenne mondiale et reste parmi les plus performantes de la région.

 

 

Répartition par pays : Nigéria et Afrique du Sud

Nigeria

  • 2023 :  2,9 %
  • 2024 :  3,4 %
  • 2025 :  3,4 % (+0,4 % de révision)
  • 2026 :  3,2 % (+0,5 % de révision)

Afrique du Sud

  • 2023 :  0,8 %
  • 2024 :  0,5 %
  • 2025 :  1,0 % (aucune révision)
  • 2026 :  1,3 % (aucune révision)

La révision à la hausse du Nigéria reflète l’amélioration des fondamentaux et les avantages possibles des flux de capitaux mondiaux et de la demande énergétique.

La révision à plat de l’Afrique du Sud indique des contraintes structurelles persistantes mais montre des progrès modérés.

 

 

Qu’est-ce qui motive le changement ?

Commerce mondial axé sur l’avant-plan

  • Les entreprises mondiales accélèrent les flux commerciaux en raison de l’incertitude tarifaire.
  • Le volume du commerce mondial a été révisé  à la hausse de 0,9 point de pourcentage pour 2025 , ce qui profite aux régions orientées vers l’exportation comme l’Afrique.

Dollar américain plus faible et conditions financières assouplies

  • Le dollar américain s’est considérablement déprécié, allégeant les coûts d’importation pour les économies africaines.
  • Les flux de capitaux vers les marchés émergents ont repris, soutenus par la baisse des taux d’intérêt et une inflation mondiale plus faible.

Tendances de l’inflation

  • L’inflation des prix à la consommation dans les marchés émergents et les économies en développement est projetée à :
    • 5,4 % en 2025
    • 4,5 % en 2026
  • Ces niveaux sont en baisse, ce qui offre une marge de manœuvre en matière de politique monétaire aux banques centrales africaines.

 

Pressions mondiales susceptibles de perturber les perspectives

  • Risques tarifaires :  Le FMI note que si les tarifs douaniers américains reviennent aux niveaux proposés plus tôt cette année (jusqu’à 50 % sur les matières premières clés comme le cuivre), la croissance mondiale pourrait chuter de 0,2 point de pourcentage.
  • Tensions géopolitiques :  une escalade au Moyen-Orient ou en Ukraine pourrait entraîner une augmentation des prix de l’énergie et perturber les échanges commerciaux.
  • Surstock : la constitution de stocks mondiaux au début de 2025 pourrait réduire la demande d’importations plus tard dans l’année.
  • Stress budgétaire :  Les déficits budgétaires mondiaux restent élevés. Une hausse soudaine des taux d’intérêt à long terme pourrait restreindre les conditions de financement des économies africaines.

 

 

Par : La rédaction économique, Africa TIMES Magazine

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